Lieux incontournables

  • Tour de l’Horloge et Chapelle des Pénitents
    • Un panorama magnifique est offert aux promeneurs qui s’aventurent jusqu’ici, où l’on peut admirer le village, toute la vallée, le terril et la Saint Victoire. Située sur un promontoire rocheux, il est fort probable que la « Tour de l’Horloge », dite aussi Tour Sarrasine, servait de poste de vigie sur la Chaîne de l’Etoile.

      Construite au XIII° siècle, la tour a une forme particulière, elle est pentagonale à l’extérieur mais carrée à l’intérieur. Le fronton portant l’horloge fut ajouté dans la première moitié du 20ème siècle. En contrebas de la tour, on distingue les ruines d’une chapelle romane, qui appartenait à l’abbaye de Montmajour, et qui servit par la suite à la Confrérie des Pénitents Blancs du village. Elle fut détruite pendant la seconde guerre mondiale.
  • Château de Simiane – actuel Hôtel de ville
    • Le château de Simiane fut bâti à la fin du XVIII° siècle, pour remplacer l’ancien château de Collongue situé au cœur du village. Cette demeure constitue un dernier exemple de bastide d’Ancien Régime bâti en Provence.

      À l’origine, cette bâtisse était une résidence secondaire qui ne servait qu’occasionnellement à la famille noble simianaise. Les communs ou dépendances, étaient en partie situés à l’emplacement de la Poste actuelle.

      Les deux façades, sur cour et jardins, sont élevées sur trois niveaux et couronnés d’une génoise à triple rang. À l’intérieur, le château conserve l’essentiel de son décor architectural daté du XVIII° siècle et du premier quart du XIX° siècle, à savoir, les gypseries au plafond, l’imposant escalier et les cheminées en marbre.
      Le marquis De Tressemanes-Simiane fut le dernier propriétaire de cette bastide. Il quitta le château en 1979, la mairie en fit l’acquisition pour installer l’hôtel de ville.
  • Chapelle Saint Germain
    • Cette chapelle est dédiée à Saint Germain, né vers 378. Evêque d’Auxerre, Saint Germain est avant tout connu pour son action évangélisatrice auprès des populations de Grande Bretagne alors dominées par l’hérésie pélagienne au V ° siècle.
    • L’intérieur se compose d’une belle nef couverte d’une voûte en berceau. L’autel, particulièrement ancien, est formé de deux pièces différentes : le socle constitué d’un cippe romain gravé d’une inscription funéraire, et la table dont la tranche est décorée de rinceaux en bas-relief du Ve siècle. Ces deux éléments sont classés monuments historiques.
    • Ces objets proviennent sans doute d’un temple romain, à l’emplacement duquel la chapelle a été construite. Un document de 1056 nous informe qu’au Moyen Age elle faisait partie d’un prieuré qui dépendait de l’abbaye marseillaise de Saint-Victor. Quelques bases de murs de cet établissement subsistent encore derrière l’édifice.
    • En 1966, la chapelle, partiellement ruinée, fut restaurée par l’abbaye Sainte Lioba qui l’investit pour célébrer ses offices.
      La chapelle est ouverte au public tous les derniers samedis du mois. Une messe annuelle a lieu tous les premiers dimanches de septembre lors de la fête de Saint Germain.
  • Eglise Saint Pierre
    • L’église Saint Pierre a été construite entre 1786 et 1790 sur l’emplacement d’une ancienne église devenue trop petite et instable à cause du sol argileux. Le lieu de culte fut agrandi par l’annexion de deux maisons situées à proximité de l’ancienne église.
      Pendant la durée des travaux, la messe fut célébrée dans une salle de l’ancien château.

      Par manque de fonds, la façade ne fut achevée qu’au XIX° siècle et le clocher, qui devait être couronné d’une flèche en pierre d’Arles, est couvert seulement d’un toit de tuiles. Deux cloches rythment toujours la vie du village, la première est timbrée du millésime 1634, la seconde nommée Joséphine Léoni date de 1891. Celle-ci a pour parrain Paul Léon et pour marraine Joséphine Penon, bienfaiteurs de l’église.

      L’église détient un très riche mobilier liturgique dont sept œuvres d’art protégées au titre des Monuments historiques. La nef est décorée de retables, de tableaux, de statues et autres objets d’art allant du XVIIe au XXe siècle.
  • Fontaine du Cours
    • Cette fontaine, à quatre canons, a été édifiée en 1873 dans l’ancien parc seigneurial afin d’orner la nouvelle promenade du Cours.

      Au XIXe siècle, le village de Simiane se dote d’une fontaine de prestige à l’instar de nombreuses communes de la région. À l’époque, ces fontaines au riche décor sculpté, jouent un rôle d’embellissement et de marqueur social dans un contexte d’ouverture de la région sur le reste du pays.

      Les lions sculptés ont été rajoutés plus tard, en 1975, à la demande de la municipalité.
  • Fontaine aux vaches
    • La fontaine aux vaches comme la fontaine du Cours est une fontaine de prestige. Fonctionnelle, elle servait de point d’eau à un quartier de Simiane. Elle doit son nom au troupeau de vaches, qui venaient s’y abreuver, et dont l’étable se situait à proximité.

      La source de Maupas alimentait la fontaine jusqu’au milieu des années 50. La construction du canal de Provence a condamné la conduite d’alimentation de la source. La source de la Pible fut choisie pour amener l’eau jusqu’à la fontaine.
  • Monastère Sainte Lioba
    • La Communauté de Sœurs et de Frères bénédictins de Simiane offre un lieu de silence, de prière et de retraite.

      Une exposition des travaux de leurs ateliers est visible sur place : tissages d’art, batik, terre cuite, atelier de verre fabriquant des modèles originaux de vitraux, de mosaïque, de lampes et de plats émaillés…
      • Contact et visite
        Monastère St Lioba
        04 42 22 60 60
        Lundi au samedi : 10h-12 et 15h30-17
        Dimanche : 9h30-10h45 et 16h-17h30
        http://www.lioba.com
  • Château de Collongue
    • Longtemps appelé Château de Collongue, l’ancien château fut édifié vers 1500 en contrebas du castrum médiéval. En 1547, l’édifice s’enrichit de deux tours, dont une est encore visible au n°6 de la place de l’église. Le château possède encore son grand escalier à vis, des salles voûtées, et des plafonds ornés de gypseries. L’histoire prête au bâtiment la présence de plusieurs souterrains. Le château et les terres de Collongue-Venel (nom des deux anciens fiefs qui forment aujourd’hui la commune de Simiane – Collongue) furent acquis en 1682 par la famille de Simiane à qui notre village doit son nom. L’édifice se trouve aujourd’hui divisé en habitations particulières.